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Mui Ne, du Sahara au Grand Canyon (ou presque)

Après la fraîcheur de Dà Lat, nous avons pris la route de la Mer de Chine et de la "ville" de Mui Ne.

On dit "ville", parce qu'en réalité, Mui Ne, c'est un alignement de Resorts sur 10km en bordure d'une route Nationale. Si d'aventure, l'envie te prend de te baigner à Mui ne, et bien cette envie te passe très très vite malgré une eau à 28 °C. La plage est très polluée, et présente de jolies algues vertes qui n'ont rien a envier à la Bretagne. A cela s'ajoute l'odeur de milliers de mini-crevettes en train de sécher sur le bord. Bref, pas idéal à première vue.

En creusant un peu plus, on découvre pire que les crevettes : les russes (qui d'ailleurs, ont la même couleur). Ils sont venus oublier la rigueur de leur hiver par centaines et nous les découvrons buvant leur vodka dans des noix de coco (véridique!). Nous avons donc droit à des menus traduits en russe et des vietnamiens qui balancent du "paca" et du "spasiba" (salut et merci en russe). Ce qui, en soit, vaut le détour.


Cependant, nous n'étions pas venus pour la ville de Mui Ne mais pour ses alentours. C'est encore une fois en scooter qu'on s'est baladé (avec les problèmes que vous connaissez cf :"journée arnaques et corruption"). Notre premier arrêt nous a donné un (très très très petit) aperçu du Grand Canyon. C'était très mignon étant donné que nous marchions les pieds dans l'eau chaude (stagnante? nooooon) au milieu du Canyon.


Le moment fort de la journée était le "désert" des WhiteSanddunes. On a fait la journée du miniature puisque cette fois, c'était un mini-Sahara qui s'offrait à nous. Si on fait abstraction des touristes russes qui faisaient du quad à fond dans les dunes, la peur de marcher sur une mine et l'appréhension que la dune s'écroule, c'était vaiment très sympa. C'était un paysage nouveau pour nous, puisque notre référence "désert de sable" était la Dune du Pilat.


Après ces beaux paysages, prochaine étape Saigon et le Delta du Mekong




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