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Lombok, la sauvage !


Nous avons donc quittés Bali et ces touristes à la pelle (les cons) pour l'île voisine de Lombok. Cet île est le lieu parfait pour notre traditionnel road trip à scooter. Le temps nous est compté, la découverte se fera uniquement en deux petites étapes avec au menu les rizières et cascades de Tetebatu pour finir par les beaucoup trop sexys surfeurs australiens de Kuta.


Après s'être assurés que nos glorieux ancêtres jouissent d'un confort suffisant pour ces quelques jours (hôtel avec piscine à débordement face à la mer, rien que ça), nous les quittons et enfourchons notre Honda Vario 125cc direction le centre de l'île et le petit village de Tetebatu.


La route jusqu'à au village nous donne un bel aperçu de la vie sur cette île. Le "tourisme de masse " de Bali (expression tirée d'un manuel de géographie d'un enfant de 6ème), parait bien loin et on se croirait presque à une autre époque avec les locaux qui se déplacent en calèche et les femmes qui battent le riz dans les champs sous un petit 35°.


A Tetebatu, on profite du calme des rizières et de la fraîcheur des rares cascades gratuites. Comme partout en Indonésie, ils ont la maladie de faire payer (très cher) leurs sites naturels. Pour voir la plus belle cascade du coin, il faut débourser 150 000 RP/personne (plus de 10 euros) soit une dizaine de repas ou encore une nuit avec petit déjeuner dans un bungalow de l'Hakiki Inn.


L'Hakiki Inn, c'est notre point de chute pour cette étape. Situés au pied du volcan Rinjani et en plein milieu des rizières, ces bungalows méritent quasiment à eux seuls le déplacement dans ce petit village. Nous avons pu y profiter du calme des rizières, des couchers de soleil sur le Rinjani et surtout des déraillements vocaux matinaux des trente imams du village. Enfin, soyons clairs, n'y allez pas pour le confort (matelas au sol, douche avec un tuyau et chasse d'eau au seau d'eau). Nous vivons définitivement d'amour et d'eau fraîche (je tiens à préciser que ce paragraphe a été rédigé par Juju, le gnangnan, c'est lui ahah).


Apres un enième surnom farfelu affublé par un local à Julien ("l'algérien"), nous quittons donc Tetebatu plutôt ravis et prenons la direction des vagues de Kuta pour s'initier au surf. Oui, au surf Mesdames et Messieurs.


Kuta c'est l'épicentre du surf indonésien. En ville, tous les scooters sont équipés d'une petite installation permettant de se promener torse imberbe accompagné de sa planche. Evidemment personne ne porte de casque car c'est bien connu, avoir l'air cool rend invincible. Ici, même les indonésiens sont blonds. Sur la plage, ils grattent leur guitare désaccordée en chantant du Jack Johnson et nous interpellent à coup de Brother et Sister...


Nous n'avons pas pu passer à coté et nous nous sommes donc essayés au surf (avec plus ou moins de réussite). La frustration était au maximum lorsque Chloë voyait ces connasses d'américaines qui ne prenaient même pas la peine de ramer, poussées par un petit indonésien et traversant toute la plage en poussant des cris de hyènes. Julien s'est donc retrouvé embauché pour pousser la planche, sans plus de résultats.

Malgré cela, nous avons vraiment pu apprécier le charme du sud de Lombok. Eau turquoise, collines verdoyantes (on se serait cru en Irlande mais avec une eau avoisinant les 30 degrés), plages désertes, warung local et coupures d'électricité ("this is Lombok")...

Le seul inconvénient est que les habitants eux mêmes ont gardé un petit coté sauvage. Ils sortent les machettes à la nuit tombante, si bien qu'un couvre feu tacite a été instauré : à 5h, tout le monde chez soi.


Après cette petite escapade, il était temps de retrouver les parents, ravis, le dos rougi par le snorkelling.


La maréchaussée indonésienne vous embrasse !



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