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Ica, dans les pas de Fabinou...

Pour nous rendre à Ica, nous avons choisi la sécurité avec la compagnie Cruz del Sur. En bref, ce sont des bus qui se prennent pour des avions. Contrôles d'identité, enregistrement des bagages avec numéro d'identification et hôtesses de terre sont au rendez-vous. Ils te servent même un petit repas avant d'arriver. LA CLASSE ! Ca change de la cantine commune asiatique à 3h du matin.


Nous voilà donc bien arrivés à Ica, la ville la plus proche du désert et de l'oasis de Huacachina (Big Up Fabinou). Apparement, ici, pas de transports en commun, mais une miriade de petit tuk-tuk. Nous avons l'impression d'être dans une course de Mario Kart et l'odeur n'est pas sans rappeler les circuits de karting.


La ville en elle même ne présente pas grand interêt, si ce n'est un musée avec des momies aux crânes allongés mais elle se situe à 5 minutes de l'oasis. Nous voilà donc parti pour visiter ce haut lieu de villégiature de la richesse péruvienne.


L'oasis en elle même ne ressemble pas vraiment à un havre de paix. Entre les bâtiments défraichis et les enfants qui se baignent dans l'eau croupie, on se demande un peu ce qu'on fait la. Mais c'est dans compter sur le désert environnant et ses vertigineuses dunes de sable. Ni une, ni deux, nous voila partis à l'ascension de la plus haute pour admirer le coucher de soleil. Ce que nous n'avions pas prévu, c'est que là-haut, le vent souffle fort, très fort. C'est donc après avoir avalé un kilo de sable et failli mourir congelés que nous pouvons enfin apprécier les couleurs du couchant.

Si la montée s'est revelée un peu rude, la descente est beaucoup plus amusante et c'est avec entrain que nous sautons dans les dunes.


Le lendemain, nous profitons du temps qu'il nous reste pour aller visiter le marché local avec Luis, le gérant de notre hotel. Il ne veut pas nous laisser y aller tout seul car parait-il c'est dangereux. Bon, à part se faire kidnapper par la mamie au jus d'orange ou son copain le cordonnier, on ne voit pas ce qui aurait pu nous arriver. Mais c'est tout de même très simpa. Il nous montre les fruits locaux et nous parle un peu plus de la culture de son pays (et des chiens péruviens sans poils). Mis à part ses égarement sur des momies aliennes et sa foi en un dieu tout puissant, nous passons un très bon moment.


C'est maintenant l'heure de partir pour Aréquipa, ville que j'ai eu l'occasion d'étudier pendant trois mois en France. C'est donc avec une certaine excitation que je vais pouvoir confronter mes photos avec la réalité.




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