top of page

Hissez haut Santiago !


Notre arrivée dans la capitale chilienne correspondait avec la date de la fête nationale.

C'était donc la parfaite occasion de retrouver ma copine Laeti et son chéri salvadorien pour faire la fête. Dès le premier soir, ils nous ont mis dans l'ambiance avec dégustation de terremoto, la boisson locale (oui les chiliens ont de l'humour). En général, le cocktail doit être suivi d'un "replica" et d'un "tsunami". Arrivés là, savoir où vous habitez relève de l'exploit. Rassurez vous, nous n'avons pas poussé jusque là. Après cette initiation, le lendemain, jour des réjouissances, nous avons assisté à des démonstrations de cueca, la danse traditionnelle, qui viendrait apparemment de la parade de séduction du coq et de la poule. Ce qui est très amusant, c'est que les papys peuvent danser avec des jeunettes et vice versa. Nous avons goûté aux spécialités locales (sorte de saucisse bretonne accompagnée de tomates,oignons et coriandre) mais surtout aux churros, trop bon !

L'après midi, nous avons assisté à leur "Fête de l'Humanité" locale qui sentait bon la saucisse et la bière tiède. Nous avons également rejoué le United Color of Benetton avec les copains de Laeti : "tu viens d'où toi ? De Haiti, et toi ? Du Brésil. Ah cool alors là c'est ta pote brésilienne? Ah non elle, elle vient d'Équateur, et elle de République Dominicaine. " Bref, c'était cosmopolite !

Mais le clou du spectacle nous a été réservé pour le soir par la copine française de Laeti. Arrivés dans un quartier un peu a l'extérieur de Santiago, privé d'électricité pour le moment, nous nous demandions où Laeti nous emmenait. Ce barbecue ressemblait un peu à un Nouvel An où personne ne se connaît et tout le monde attend un truc de fou (température comprise, c'est la fin de l'hiver ici). Mais c'était sans compter sur la petite Nadège qui a réchauffé l'atmosphère en dansant à la Shakira, le tout, debout sur la table. Passé ce cap, la soirée a décollé et on a bien rigolé a papoter avec des colombiens saouls, des costaricains trop mignons et des nicaraguayens bien sympas.

Comme vous pouvez l'imaginer, le lendemain n'a pas été très violent. Nous l'avons gentiment passé à encourager l'équipe de France de rugby pour nous rappeler un petit bout de chez nous.

Le Chili nous a prouvé lors de ces réjouissances que c'est un pays très riche de traditions et coutumes mais il a également un lourd passé. Et oui, jusqu'en 1990, le régime dictatorial de Pinochet dirigeait le pays. Nous sommes allés visiter le musée de la Mémoire pour en apprendre un peu plus. Ce musée gratuit est très bien fait et nous a permis de nous rendre compte par quelles épreuves le Chili était passé il n'y a pas si longtemps.

Afin de retrouver un peu de légèreté, nous avons pris le très vieux funiculaire pour admirer la vue sur la ville et les Andes. Coup de chance ce jour là, il n'y avait ni trop de nuages ni de pollution.

Notre aventure dans la capitale va maintenant laisser place à la Patagonie.

bottom of page