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Cienfuegos et Trinidad, le charme à la cubaine

On nous avait prévenus que Cienfuegos était la ville cubaine qui ressemblait le plus à la France. Pour la Canebière et le Tour eiffel, il faudra revenir mais il n’empêche que le centre historique reste très joli. Cienfuegos est la troisième cité cubaine à avoir reçu les honneurs de l'Unesco et ce n’est pas pour rien. La place centrale est entourée de très beaux bâtiments et de nombreux palais et maisons bourgeoises s’articulent autour d’un agréable chemin côtier. Il n’y a pas à dire, les immigrés bordelais de l’époque avaient du goût.

Mais Cienfuegos c’est surtout le temple de la consommation. Pour nous pauvres petits européens dont les instincts dépensiers avaient été bridés jusque là, c’était BIZANCE. Monsieur en a donc profité pour s’acheter une toute nouvelle paire de claquettes dignes du spa du Val-André et Madame des boucles d’oreilles en coquillages. Et pour tous les deux, de nombreuses glaces au chocolat (oui mais ce n’est que 8 centimes).

Après avoir arpentés les rues de la ville dans tous les sens, nous pouvions nous reposer dans notre magnifique maison coloniale, avec un lit très confortable (VICTOIRE) et presque pas de lumière dans la chambre. On a tellement aimé dépenser nos CUP que nous sommes restés deux jours au lieu d’un (le petit pizzaiolo du coin y est pour quelque chose).

Après cette orgie de consommation, il était temps de partir pour la très fameuse Trinidad.

Le choc ne peut être plus violent entre les deux villes. Là où à Cienfuegos règne l’opulence à la cubaine, à Trinidad, tout est fait pour les touristes. Les cubains quant à eux doivent se débrouiller avec les moyens du bord. Heureusement, nous avions une superbe casa tenue par la très souriante Felicia (ça ne s’invente pas), qui en plus d’être adorable était un vrai cordon bleu. C’est donc repus que nous avons pu profiter des ruelles colorées de Trinidad et de notre tour en coco taxi jusqu’à la plage de Ancon.

Le soir, après avoir réunis tous les ingrédients nécessaires (non sans peine), un petit mojito sur le toit-terrasse clôturait notre journée. La lune se levant sur le clocher de l’église semblait nous confirmer que oui, la vie est douce à Trinidad.

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